Comité Social et Économique (CSE) : son rôle
Le CSE est la fusion du CE, CHSCT et des DP
C’est l’instance unique de représentation des salariés instaurée par les ordonnances Macron depuis le 1er janvier 2020. Le CSE vient donc remplacer et fusionner les trois anciennes instances représentatives qu’étaient :
- Le Comité d’entreprise (CE) ;
- Le Comité d’Hygiène, de Sécurité et de Conditions de Travail (CHSCT) ;
- Et les Délégués du Personnel (DP).
Les représentants du personnel élus du Comité social et économique voient leur travail encadré par le Code du travail (des articles L. 2311 aux articles L. 2315). Cette instance représentative du personnel est présidée par l’employeur ou l’un de ses représentants. L’employeur sollicite alors les collaborateurs élus au CSE pour exprimer des avis sur tout ce qui concerne la politique de l’entreprise et les évolutions de l’organisation :
- Masse salariale ;
- Problématiques de santé et de sécurité ;
- Plan de licenciement collectif, PSE, redressement judiciaire, liquidations…
L’avis du CSE est purement consultatif dans la très grande majorité des cas.
Les conditions de sa mise en place
L’effectif de l’entreprise conditionne le nombre de représentants
Toute entreprise comptant plus de 10 salariés sur une période continue de 12 mois doit organiser les élections en vue de constituer un CSE (articles L. 2311-1 à L. 2311-2 du Code du travail). Le nombre de salariés à élire dépend du nombre de collaborateurs présents dans l’entreprise. Par exemple, les entreprises de moins de 25 salariés comptent 1 élu titulaire et 1 suppléant, tandis que les entreprises de 200 salariés en comptent 10 (article L. 2314-1 du Code du travail).
La validité d’une candidature est conditionnée par l’ancienneté du collaborateur
Tout salarié peut être candidat aux élections professionnelles, du moment qu’ils justifient d’1 an d’ancienneté dans l’entreprise (article L. 12314-19 du Code du travail).
Les modalités du scrutin (mode de vote, date et lieu…) doivent être fixées en amont par la signature d’un protocole d’accord préélectoral.
Les élections ont lieu tous les 4 ans (article L. 2314-18 du Code du travail).
Les compétences générales du CSE
Faire remonter à l’employeur les réclamations individuelles et collectives des salariés sur tous les sujets touchant à l’entreprise.
Exprimer un avis consultatif sur l’évolution :
- Des effectifs,
- De l’organisation économique ou juridique,
- Des conditions de travail,
- Des technologies en oeuvre dans l’entreprise (article L. 2312-8 du Code du travail).
Se réunir lors de réunions périodiques pour aborder ces problématiques.
Se réunir lors de réunions annuelles pour exprimer un vote consultatif sur les « consultations obligatoires » portant sur la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi (article L. 2312-26 du Code du travail).
Se réunir lors de réunions ponctuelles pour exprimer un avis sur un problème précis :
- Accident du travail,
- Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE),
- Avis d’inaptitude médicale pour un salarié,
- Projet de restructuration…
Participer, conjointement avec l’employeur, à construire la politique de prévention des risques professionnels (RPS…).
User du droit d’alerte en cas de danger grave et imminent dans l’entreprise, et enclencher une enquête (articles L. 2312-60 du Code du travail).
Pour mener ses missions à bien, les élus du CSE travaillent à l’aide de documents fournis par l’employeur comme la BDES (Base de Données Économiques et Sociales), le registre unique du personnel, le document unique d’évaluation des risques…
Il dispose aussi d’un local de réunion et d’heures de délégation pour, chaque mois, travailler sur ces problématiques (article L. 2315-7 du Code du travail). Celles-ci sont payées en salaire au même montant que le salaire perçu par l’employé.
Ses compétences spécifiques
Dans certains cas, les élus du CSE doivent mettre en place des commissions et des référents dédiés à des problématiques précises.
La CSSCT
La Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT). Elle est obligatoire dans les entreprises de 300 salariés et dans les sites classés Seveso (site de production concernés potentiellement par des risques industriels). Celle-ci suit spécifiquement les enjeux liés à la sécurité du personnel, ainsi qu’à leur santé physique et mentale.
La CIAL
La commission de la formation, la commission d’information et d’aide au logement est obligatoire dans les entreprises de plus de 300 salariés.
La commission à l’égalité professionnelle
Elle est également obligatoire dans les entreprises de plus de 300 salariés.
La commission économique
Elle est obligatoire dans les entreprises dépassant 1000 salariés.
Le référent harcèlement, un lanceur d’alerte
C’est un élu du CSE désigné par le comité. Le rôle de celui-ci est de développer une expertise sur les questions du harcèlement au travail (moral et/ou sexuel) pour être à même de lancer des alertes au titre d’une atteinte aux droits des personnes (article L. 2312-59 du Code du travail).
Démarrez la procédure
- La procédure de saisine des Prud'hommes
- Harcèlement moral au travail
- Le licenciement
- La rupture conventionnelle du contrat de travail
- Le maçon
- Les indemnités de rupture du contrat de travail
- Salaires impayés
- Contestation d'une sanction
- Discrimination professionnelle
- Plafonnement des indemnités de licenciement abusif
- Congés payés
- Harcèlement
- Bulletins de Paie : les Mentions Obligatoires
- Le Solde de tout compte
- L’Inaptitude du Salarié
- Qui sont les salariés protégés ?
- Changement des Conditions de Travail et Modification du Contrat de Travail
- Les Organismes à connaître
- La vie privée et personnelle du salarié
- Retrogradation
- Zoom sur les procédures collectives
- Obligation de sécurité de l’employeur
- Fonction Publique : Le Tribunal Compétent
- Le certificat de travail : les mentions obligatoires
- Prise d’acte de la rupture du contrat et résiliation judiciaire
- Le travail dissimulé
- La clause de non-concurrence
- La période d'essai
- Le travail temporaire (l'intérim)
- Les chauffeurs Uber et le droit du travail
- L’assistant(e) maternel(le)
- Mon employeur ne me donne pas de travail
- Promesse d'embauche non tenue : comment réclamer une indemnité ?
- L'Audience de conciliation prud'homale
- Licenciement pour faute grave
- Calcul de l'indemnité de congés payés
- Le Conseil de prud'hommes : définition, structure et saisine
- Licenciement pour cause réelle et sérieuse
- Stage en entreprise : ce qu'il faut savoir
- Le mi-temps thérapeutique
- Loi Travail : ce que les réformes vont changer
- Congés payés non pris
- Loi Macron : la réforme du Code du travail
- Abandon de poste
- Congé parental d'éducation
- Le renouvellement de CDD
- La clause d'exclusivité
- Chômage après démission : est-ce possible ?
- Le congé pour mariage ou PACS
- Le serveur : Convention collective HCR
- L'agent de sécurité
- Le congé pour naissance
- La prime d'ancienneté
- Licenciement pour inaptitude
- Aide juridique aux assistantes maternelles
- Le télétravail
- L'avantage en nature
- Le temps de pause
- Le véhicule de fonction
- La convention collective
- Le véhicule de service : droits et obligations
- Contacter l'inspection du travail
- Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE)
- La clause de confidentialité du contrat de travail
- Le chauffeur-livreur : convention collective des transports
- Messagerie professionnelle : utilisation et surveillance
- La clause de mobilité du contrat de travail
- La démission : ce qu'il faut savoir
- L’arrêt-maladie : règles et indemnités
- Travailler pendant les vacances : est-ce autorisé ?
- La requalification d'un CDD en CDI
- Les salariés du particulier employeur
- Assedic et indemnités prud'homales en cas de licenciement abusif
- L'avocat du travail
- Heures supplémentaires non payées
- Refus de rupture conventionnelle par l’employeur
- Aide juridique aux personnels de restauration
- La procédure de licenciement pour motif personnel
- La prime de précarité du CDD
- L'aide à domicile : temps de travail et rémunération
- Contester un licenciement
- Bien se préparer pour une audience devant le Conseil de Prud'hommes
- Rupture anticipée d'un CDD
- L'accord transactionnel lors d'une rupture de contrat
- Le droit de retrait du salarié
- L'accident du travail : modalités et indemnisation
- Le licenciement disciplinaire
- Le CESU - Chèque Emploi Service Universel
- La mise à pied
- L'accident de trajet
- Trop-perçu de salaire
- Le licenciement d’un salarié protégé
- Le contrat d'apprentissage
- La liberté d'expression au travail
- Le vendeur / la vendeuse
- Humiliation au travail et discrédit d'un salarié
- Refus de congés par l'employeur
- Délit de marchandage
- Prime non versée par l'employeur
- Les heures complémentaires
- L'astreinte dans le droit du travail
- Bien se préparer à l'audience de conciliation
- Point sur les jours fériés en entreprise
- Le congé maternité : formalités, durée, indemnisation...
- Infirmier ou infirmière en clinique privée
- Le congé pathologique (prénatal et postnatal)
- Licenciement pour insuffisance professionnelle
- Le prélèvement de l'impôt à la source
- Le remboursement des frais professionnels
- Les conventions collectives du cuisinier
- Visite médicale d'embauche
- Litiges liés au métier de chauffeur routier ou de livreur
- Jours ouvrables, jours ouvrés, jours chômés : on fait le point
- Le salaire minimum
- Les représentants du personnel
- Tout savoir sur le congé sans solde
- Donner sa démission : quelles sont les règles à respecter ?
- Prudhomme : définition, étymologie, histoire.
- Mise en demeure de son employeur
- Démission : peut-on se rétracter ?
- CDD Tremplin : une aide à l'embauche des salariés handicapés
- Audience aux prud’hommes : par qui peut-on être représenté ?
- Requalification de mon contrat de travail : dans quels cas la réclamer ?
- Arrêt maladie : pendant combien de temps peut-on toucher des indemnités journalières ?
- Le rappel de salaire : définition et procédure
- Sanction disciplinaire : conditions et motifs
- Le contrat de travail : définition et formes
- Maladie professionnelle : définition juridique et droits du salarié
- Médecine du travail : quel est son rôle ?
- Contrat de sécurisation professionnelle
- Contrat de professionnalisation
- Contrat d'apprentissage : quels recours en cas de rupture abusive
- Rupture d’un contrat de professionnalisation : règles et procédure
- Indemnités journalières : Pendant combien de temps peut-on les toucher ?
- Droits du salarié : Définitions et principaux litiges
- Prime Macron
- CPF de transition
- Congés payés imposés
- Epuisement professionnel
- Indemnité de licenciement pour inaptitude
- Délai de carence entre deux CDD
- Indemnités maladie professionnelle
- Reclassement professionnel
- Délai de prévenance période d'essai
- 13eme mois
- Forfait jour
- Visite médicale de reprise
- Cumul emploi-retraite : principes et conditions
- Dispense de préavis : dans quels cadres ?
- Acompte sur salaire
- Reprise anticipée avant la fin d'un arrêt maladie
- Avance sur salaire : quelles différences avec l’acompte sur salaire ?
- Obligation vaccinale contre la COVID : quels salariés sont concernés ?
- Période d’essai d’un CDD : durée et procédure de rupture
- Suspension du contrat de travail
- Rappel à l'ordre
- Licenciement vexatoire
- Licenciement sans cause réelle et sérieuse
- Licenciement irrégulier
- Licenciement non disciplinaire
- Résiliation judiciaire
- Inégalités salariales hommes femmes
- Diffamation au travail
- mon patron me met la pression pour que je démissionne